En fonction de la saison et des besoins en chaleur de chaque espèce, il faut semer à l’intérieur ses semis d’hiver (en caissettes, en terrines, en godets), sous abri (sous châssis, sous tunnel) ou à l’extérieur.

Le semis à l’abri a pour principaux avantages de permettre la germination et de protéger les plantules du froid lorsque les températures ne sont pas encore optimales. Avec cette méthode vous gagnerez du temps sur les floraisons et les récoltes !

Certaines espèces délicates ont besoin de beaucoup de chaleur pour bien germer et les plantules ne supportent pas la moindre gelée.

La méthode la plus classique reste celle du semis en terrine ou en caissette, avec la variante ‘mini serre chauffante’ pour les plantes qui réclament une chaleur de fond constante.

Les plaques alvéolées sont très pratiques et économes car elles permettent de semer une seule graine par alvéole et de repiquer les plantules rapidement.

En intérieur, qu’il s’agisse d’un semis dans une véranda, un jardin d’hiver, une serre ou même une habitation, la température doit rester constante le temps de la germination.

Selon les plantes, un simple abri hors gel peut suffire, pour d’autres comme les tomates, les melons ou les plantes tropicales, une chaleur comprise entre 18 et 24°C est nécessaire. C’est pour cela que pour accompagner un maintien à température suffisante une nappe chauffante avec l’aide de son thermostat est indispensable .

Le semis d’hiver en intérieur est généralement réalisé de la fin de celui-ci au tout début du printemps, sur les plantes potagères ( tomates, cucurbitacées, piments, ou aubergines) et les annuelles ornementales frileuses (zinnias, œillets d’inde, cosmos, etc.).

Les plantes vivaces comme les achillées, gauras, coréopsis ou heuchères sont semées sous abri dès le mois de février pour une mise en place au jardin en automne.

Les plantes tropicales seront quant à elles semées en mini-serre chauffantes car elles ont besoin d’une chaleur de fond constante autour de 20°C pour se développer.